S'il fallait résumer le travail de Marie Christophe,
on pourrait avancer qu'il s'agit du mariage, à priori improbable, entre la sculpture et la légèreté.
Légèreté du matériau utilisé, le fil de fer ou de laiton, qui se déroule en formes arachnéennes, flottant dans l'espace, sans jamais l'envahir, ce fil que Marie Christophe ponctue d'élèments luxueux tel le cristal, ou plus modestes comme la céramique.

Décloisonnant les genres, Marie Christophe interroge, à travers ses fines silhouettes, l'éternelle problèmatique des limites entre art décoratif et sculpture.
Ainsi, une sculpture suspendue à un plafond et qui comportera quatre douilles électriques se métamorphosera-t-elle en lustre.

Où finit l'art, et où commence l'objet ?

Agnès Standish-Kentish

The improbable fusion of sculpture and transparency is the essence of Marie Christophe's work.

A gossamer of pewter wire floating as a spider's web punctuated by the substance of crystal or ceramic occupying but never dominating its space.
Defying convention Marie Christophe's graceful forms resolve the dilemma of sculpture and decorative art.

A metamorphose of a sculpture with 4 bulbs into a chandelier transcends the indefinable frontier between art and utility.